Roche-lez-Beaupré, la ville à la campagne
Le village de Roche-lez-Beaupré dont l’altitude moyenne est de 260m, a une population de 2150 habitants et s’étend sur 535 hectares, dont 250 de bois et forêts. Il est traversé par la route départementale 683 qui de Lyon mène à l’Alsace, la voie ferrée Lyon-Strasbourg, la rivière du Doubs doublée en partie par le canal du Rhône au Rhin. A 15 mn de Roche, deux accès (4 et 4.1) permettent d’emprunter l’autoroute A 36 « la Comtoise » en direction de Beaune et de Mulhouse. La véloroute européenne EV 6 passe à Roche en empruntant l’ancien chemin de halage. Une deuxième piste cyclable a été créée afin de rejoindre le stade de foot intercommunaux et la Commune de Novillars.
Le service de cars « Ginko » met Roche en relation avec les communes de Grand Besançon Métropole (GBM).
On trouve sur le territoire communal la plupart des commerces et services nécessaires à la vie quotidienne des habitants : supermarché, fromagerie, épicerie bio, boulangerie-pâtisserie, mercerie, café-restaurant, opticien, quincaillerie, tabac-presse, salons de coiffure, banques, services postaux, vétérinaire, médecins, pharmacie, auto-école etc.
Un Espace Santé créé vers 2007 associe en un même complexe médecins, chirurgiens- dentistes, kinésithérapeutes, ostéopathe, psychomotricienne, infirmières, médecine du travail. Au centre bourg, sage-femme, orthophoniste et masseurs complètent l’offre.
La Zone Industrielle accueille au nord-ouest de la RD 683 plus d’une vingtaine d’entreprises, tandis qu’au sud-ouest, une Zone Artisanale et Commerciale en plein développement, « les Prés Chalots », renforce le dynamisme de la cité avec une trentaine d’entreprises.
La vie associative y est intense, permettant les activités sportives (tennis, football, gymnastique, arts martiaux, canoé-kayak, tennis de table…), culturelles (bibliothèque…) et de loisirs (peinture, danse, orchestre, chorale, marche, cyclisme…) au sein d’une trentaine d’associations (fortes de plus d’un millier d’adhérents) qui rythment tout au long de l’année de nombreuses manifestations : vide-greniers, feu d’artifice, lotos, animations culturelles, fête de la musique, soirées dansantes…
Le jumelage avec le village italien de Santa-Brigida a renforcé les liens de cette patrie d’origine d’un certain nombre de Rochois.
En 2017, 29,3% des habitants ont plus de 60 ans (moyenne nationale : 26,6%) et 34% ont moins de 30 ans (moyenne nationale : 35,1%). Autres données : 44,1% des Rochois ont le diplôme du baccalauréat et 14,2% ont un diplôme supérieur à bac+2.
Grâce au square de l’Europe et au terrain intergénérationnel de la Cototte, enfants (et parents !) se retrouvent pour passer d’agréables moments. La maison Ages et Vie permet aux Aînés de rester dans leur village et au contact de leurs familles, amis et connaissances.
Le fleurissement tant des espaces publics que des jardins apporte une note agréable pour ceux qui traversent le village et pour ceux qui parcourent quotidiennement les rues de la Commune.
Roche-lez-Beaupré, une commune accueillante et dynamique où il fait bon vivre !
Notre histoire
L’histoire de Roche-lez-Beaupré commence en 1298 lors de l’achat de la seigneurie de Roche par l’archevêque de Besançon Eudes de Rougemont à Hugues de Chatillon-Guyotte. Ce qui ne veut pas dire que Roche n’a commencé d’exister qu’à ce moment là! En effet, des archéologues ont découvert sur les terroirs de la Vaivre et des Champs Rosiers des objets datant du paléolithique, soit quelques dizaines de milliers d’années. Et l’on trouve des restes de villa gallo-romaine à Roche, village situé sur la route de Vesontio à Mandeure.
Mais lorsque l’archevêque devient propriétaire de la seigneurie de Roche, dont le nom provient de la barre rocheuse qui surplombe le cours du Doubs, Roche n’est qu’une communauté de quelques familles avec vingt-quatre hommes et la nouvelle résidence du prélat n’est en fait qu’un relais de chasse. Cette communauté d’habitants appartient à une paroisse qui regroupe aussi Chalèze et Novillars et la présence de l’église à Chalèze tend à accorder une certaine prééminence à cette dernière communauté qui se révélera lors du partage des communaux.
Il faut peu de temps au nouvel évêque, Hugues de Chalon pour faire édifier aux confins de Roche et de Thise une chapelle dédiée à la Trinité et à Notre-Dame. Comme devant elle s’étend la grande prairie de Thise, « bellum pratum » cette chapelle est alors dite « ND de Beaupré ». Sur cette propriété est établi un doyenné qui possède sur la seigneurie de Roche les droits de haute, moyenne et basse justices, perçoit les redevances propres à cette époque: la taille, le cens et le champart et les corvées coutumières: journées de travail non rémunérées lors des labours, moissons et vendanges. En outre, Roche acquittait la dîme auprès du curé résidant à Chalèze et une redevance au seigneur de Montfaucon.
A l’exception de quelques décennies au milieu du XVème siècle où fut établi un prieuré, le doyenné perdure jusqu’à la fin du XVIIème siècle. A noter que la dépouille du cardinal de Granvelle, Garde des Sceaux de Charles Quint, reposa durant quelques jours dans la chapelle de Beaupré en 1586. En 1682, en même temps qu’était érigée l’église du village, le doyenné fut remplacé par la Mission diocésaine, nouvellement créée pour ranimer la foi, réveiller les consciences et lutter contre le protestantisme et le relâchement de la morale. Elle est rejointe en 1710 par le séminaire de Besançon selon un décret signé par Louis XIV lui-même. Cette cohabitation ne se révéla pas toujours une entente cordiale, tant s’en faut!
Au milieu du XVIIIème siècle, la seule pépinière royale de Franche-Comté est établie à Roche, à l’emplacement de l’actuelle zone industrielle.
Survient la Révolution qui promeut Roche au rang de chef-lieu de canton, et ce jusqu’en 1801, et expulse missionnaires et séminaristes de Beaupré qui ne prêtent pas le serment à la Constitution civile du clergé. Ils sont remplacés en ce lieu par la Manufacture d’Horlogerie de Mégevand. Cette première industrie sise sur le territoire de la nouvelle commune ne dura qu’une dizaine d’années. L’église devient temple décadaire et la cure siège de l’administration communale du canton de Roche, abritant aussi la justice de paix après avoir accueilli la première école communale.
Entre 1825 et 1828, le canal du Rhône-au-Rhin est creusé et mis en service, le barrage sur le Doubs est édifié; le chemin de fer est construit de 1854 à 1857 et le premier train s’arrête en gare de Roche le 1er juin 1858.
La véritable industrialisation du village a lieu en 1869 avec l’établissement de la distillerie Bugnot-Colladon, à l’emplacement de l’actuel lotissement Canal – Laumenne qui employa plus de deux cents cinquante personnes, entraîna l’essor du village et lui valut la construction de cités d’habitation et d’une coopérative. La construction d’une nouvelle école est indispensable: c’est l’actuel groupe scolaire Jules Ferry.
Deux industries naîtront de la disparition de cette activité: les engrais Monnot et les établissements Blondeau. D’autres entreprises se développeront ensuite: la Tricoterie Beaux, la Toneline, l’usine Reboud, le tannage des peaux et cuirs, la Raffinerie du Midi, Découpélec etc.
Aujourd’hui, au début du XXIème siècle, Roche est un village très actif fort de 2050 habitants, possédant zones industrielle, artisanale et commerciale, tous les types de commerces de détail, un espace médical complet, trois bâtiments scolaires, un centre de loisirs très apprécié et une trentaine d’associations regroupant plus d’un millier d’adhérents. Tout cela confère à Roche-lez-Beaupré l’image d’une cité dynamique, dans un site apprécié entre la forêt et le Doubs et parcourue par la voie ferrée Lyon-Strasbourg, la RD 683 de Besançon à Mulhouse, le Doubs, le canal du Rhône au Rhin et la vélo-route européenne E 6. Et le service de cars « Ginko » met Roche en relation avec les communes de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB).
Roche, une commune accueillante et dynamique où il fait bon vivre !